En ce moment les marins ont le vent en poupe.
Loïc Perron sur Dragées Fuca-Harpic WC ou Purée Mousline, je ne sais plus, a traversé les sept mers sur son machin en plastique kevlarisé plus vite que s’il avait Neptune aux fesses.
Ca nous change du Hollandais Volant, de La Boudeuse où de l’Endeavour, les rafiots en bois d’arbre des Bougainville, Cook ou la Condamine, marins paresseux et pas pressés qui s’embarquaient pendant des années en prenant le temps de regarder la voûte céleste pour savoir où ils allaient.
Si vous voulez un conseil, lisez les carnets de voyage de ces gaillards-là, ça vaut son pesant de moules de Bouchot et bien plus que 1000 interviews de tous les vainqueurs du Vendée-Globe.
Ce week-end, les croisières Costa ont fait parler d'elles; un capitaine de paquebot un peu myope et des passagers avides de sensations fortes nous ont prouvé que la marine, ça avait bien changé, le premier en se débinant le premier lors d’un naufrage, les autres en voulant éviter le naufrage et monter à 5000 en même temps sur un seul pédalo, ce qui a créé un peu de panique.
Pourtant, faire la queue sagement et attendre son tour, ce n’est quand même pas la mer à boire.
Que voulez-vous, la croisière s’amuse comme elle peut.
Ô tempora Ô Mores.
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