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  • ricardosalvador2

Tatcher, tas d'os.

Miss Margareth Thatcher, égérie blindée du Royaume –uni des années 80, muse ferrugineuse du néocapitalisme tendance gelée de menthe a cassé sa pipe en bois aujourd’hui à l’âge de quatre vingt ans et des poussières de charbon.

Son charisme naturel, la forte dose d’érotisme qu’elle dégageait au moindre de ses mouvements ainsi que la sympathique bonhommie de son visage poupon ont, dès son plus jeune âge, orienté la petite Maggie vers les responsabilités politiques.

La douceur qui émanait de son sourire que d’aucuns comparaient volontiers à de la toile émeri indice 9 ou à un épais buisson de ronces lui ont valu des succès inégalés auprès du camp conservateur de l’époque.

Après avoir livré la plupart des services publics( gaz, électricité, métro, voie ferrée, etc) aux appétits des spéculateurs sous prétexte de redresser le pays, elle ferma les mines, les hôpitaux, les écoles, les crèches bref tous les endroits fréquentés par les nécessiteux nuisibles car non rentables.

Son idéal ultime : nationaliser les pauvres en privatisant les richesses.

Il suffit d’écouter Mr François Langlet, économiste chevronné au crâne lisse tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, et dont on devine un début d’érection rien qu’à l’évocation de l’œuvre Tatcherienne, pour se rendre compte que son influence est encore bien présente dans l’esprit de ceux qui prennent le monde pour un immense magasin où il suffit de remplir des rayons.

La dépouille de Maggie sera renationalisée en terre Anglaise sous une tombe qui ne sera pas entretenue, le dernier employé administratif de la ville ayant été licencié en 1994. Ses cendres seront dispersées aux quatre vents tout comme elle a dispersé l’économie de son pays et son âme sera revendue au plus offrant.

Ce qui risque de ne pas faire lourd.

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